Lithostratigraphie de la RDC

Introduction à la lithostratigraphie de la RDC

La Lithostratigraphie désigne la succession de couches de roches qui constituent le sous-sol. Ces couches s’étant déposé les unes après les autres, la reconstitution de l’histoire de leur dépôt permet de comprendre l’histoire de la terre et la mise en place de différents gisements.

La RDC dispose d’une lithostratigraphie la plus riche au monde, d’un côté parce qu’elle est représentée sur toutes les périodes de l’histoire de la terre (Chaque période correspondant à une unité Lithostratigraphique) et de l’autre côté parce qu’à chaque période de l’histoire est associé la formation d’un gisement. C’est pour cette raison que la RDC est l’un de rare pays au monde à posséder une diversité de gisements (Parfois rares).

Unités de la lithostratigraphie de la RDC

Sur 4 grandes unités lithostratigraphiques de la terre (Eon : Eonothème), la RDC est représentée par 3 d’entre elles. Et ces grandes unités sont appelées dans la lithostratigraphie RD Congolaise : ‘Ensemble’. Ainsi donc la lithostratigraphie de la RDC est subdivisé en 3 ensembles.

Premièrement l’ensemble Archéen (3800 Ma),
Deuxièmement l’ensemble Protérozoïque (2500 à 541 Ma),
Troisièmement l’ensemble formations de Couverture (541 à 66Ma).

L’Archéen et le protérozoïque constitue ensemble le précambrien, et dans la lithostratigraphie RD Congolaise ce précambrien est appelé Bourrelet annulaire.

Du point de vue géomorphologique, la RDC est une espèce de bourrelet annulaire ou cumule les plateaux entourant la cuvette centrale.

1. L’ ensemble Archéen

L’ Archéen et le protérozoïque constitue le bourrelet annulaire. Il est constitué de trois boucliers appelés cratons. L’ Archéen constitue des vastes surfaces des roches profondément métamorphiques. Par conséquent au sein de ces roches apparaissent des lambeaux des schistes cristallins mais qui gardent les signes d’ orogenèses anciennes.

De même , d’un coté ces complexes sont constitués des roches métamorphiques ( surtout les micaschistes et les gneiss) et mais d’un autre côté des roches magmatiques (la série de diorite au granite). En plus, on y a défini surtout les bases lithologiques et structurales d’un certain nombre de complexes qui ont pu être corrélés entre eux par des mesures des terrains dont l’Age est égal ou antérieur à 3200 et 3400 Ma. Ce sont donc les terrains les plus anciens du Précambrien.

On y distingue 3 cratons :